Jeudi 19 septembre

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« Nouvelles perspectives en danse et sur la santé dans nos communautés »

Première journée du Symposium

Projections, ateliers, échanges publics avec artistes et chercheurs invités

9h – 17h | Club SAW &Cour extérieure | Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit

Avec le temps, la médecine a cherché à se purifier. Pour ne pas se robotiser, pour s’humaniser, la médecine  aura besoin des arts.

Dr. Jean Désy

Médecin et poète, Dr. Jean Désy enseigne la littérature aux étudiants en médecine de l’Université Laval à Québec et a beaucoup pratiqué la médecine auprès des Inuits du Grand Nord canadien.

Au cours des deux journées du Symposium, des projections permettront au grand public de se joindre aux artistes et universitaires, d’échanger et de se questionner sur de nombreux enjeux sociaux et de santé au sein de nos sociétés modernes. À travers de nouvelles pratiques liant la danse au mieux-être, seront présentés des ateliers, panels de discussion, toujours en lien avec des films et documentaires inspirants découverts au cours des récentes années.

« Guérir les blessures » 

Un film de Darian Smith de Kitigan Zibi (Québec)

9h15 | Club SAW &Cour extérieure | Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit

La jeune Autochtone Darian Smith habite maintenant à Ottawa. Elle souhaite étudier en sciences infirmières au Collège Algonquin et devenir médecin.  Produit par Wapikoni Mobile, ce court métrage qu’elle a co-réalisé a inspiré la thématique de Cinédanse Ottawa. 

« Healing Scars » porte sur les enseignements liés à la « robe à clochettes » (jingle dress) et ses fonctions de guérison. Après une chirurgie à cœur ouvert, Deedee entame la danse de la robe à clochettes. Ce film accompagne quatre jeunes femmes pendant leur apprentissage de cette danse de la guérison.

Réal.: Naomi Recollet |Nation: Anishnabe| Wikwemikong, Canada | 2017 | 5’26

Allocution d’ouverture 

Par Doris Sommer, Harvard University

Directrice de Cultural Agents (Boston)

9h30 – 12h | Club SAW| Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit

“’The Work of Art in the World: Civic Agency and Public Humanities” (Duke University Press) publié par Doris Sommer est un ouvrage de référence, à lire absolument!arts.

Doris Sommer enseigne à l’Université Harvard à titre de Ira and Jewell Williams, Professor of Romance Languages and Literatures, and African American Studies.  Elle dirige également l’organisme sans but lucratif Cultural Agents qui œuvre aux quatre coins du monde.

À titre de chercheure et directrice de la Cultural Agent Initiatives, Doris Summer explore les passerelles entre les initiatives artistiques au sein du milieu universitaire et leur pertinence sociale. 

À travers ses Cultural Agent Initiatives, Sommer et ses acolytes souhaitent mettre en valeur des pratiques issues d’un processus de participation créative, qui permet la réparation symbolique. Les artistes deviennent des agents de changement, des sculpteurs qui redéfinissent des enjeux sociaux.

« Au-delà des apparences » 

Projections et panel de discussion

10h – 12h | Club SAW | Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit

À travers la projection de courts documentaires et œuvres de danse à l’écran présentés ci-dessous, et des panels de discussion, nous questionnerons notre rapport à la maladie, à la santé, à la santé mentale, à la dépression de nos sociétés modernes. Une écoute attentive sera accordée aux témoignages des artistes et représentants autochtones sur les pratiques et savoirs traditionnels de leurs communautés.

Au programme :

« Menuatikushu Nikamun / Le chant du cœur »
Un film de Shikuan Vollant, originaire d’Ushat-Malioténam au Québec.

Autour d’un tambour, un Innu s’intéresse au rituel du Pow-Wow, tradition qui vient d’ailleurs. Ce film est produit par Wapikoni Mobile.

Réal.: Shikuan Vollant|Nation: Innu | Uashat Mak Mani-Utenam, Canada | 2010 | 5’15

Une courte histoire de la folie
D’Isabelle Hayeur, d’après des chorégraphies de Virginie Brunelle (Montréal)

Salué par la critique jusqu’au San Francisco Dance Film Festival, ce film réalisé par cinéaste et artiste visuelle Isabelle Hayeur permettra de questionner notre rapport à la santé mentale, au film du dernier siècle

Réal.: Hayeur, Isabelle| Montréal | 2014 | 27:00

« Traditional Healings »
De Raymond Caplin (Montréal, Québec)

Ce court-métrage d’animation est l’un de leurs films produits par Wapikoni les plus diffusés de par le monde. Une jeune femme danse au cœur d’une forêt dévastée. Soudain, un miracle arrive.

Réal.: Raymond Caplin | Nation: Mi’gmaq | Montréal, Canada | 2013 | 2’20

“A Day in the Life of a Young Person with Anxiety”
De Philippe-Alexandre Jacques (Winnipeg, Canada) 

Issu d’une web série de capsules dansées, ce court-métrage évoque la stigmatisation liée à la consommation abusive de médicaments contre l’anxiété chez les jeunes. Construire son identité au cœur d’un monde surmédicamenté.

Réal: Dr. Roberta Woodgate, Philippe-Alexandre Jacques & Wookey Filmsl Chor: Philippe-Alexandre Jacques l Winnipeg l 2017 l 6’25

« Lunch Beat avec Dom Hamel en Dj set »

Première journée du Symposium

12h – 13h | Cour extérieure |Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit

Retrouvez-nous avec votre sandwich pour ce lunch dansant dans la magnifique Cour extérieure de la Galerie SAW.

Nous avons invité DJ Dom Hamel pour faire exulter votre semaine de boulot sur ses rythmes ensoleillés.

Depuis près d’une décennie, cette initiative scandinave fait le tour du monde… et constitue une bien agréable manière de casser la croûte le midi!

Atelier la danse du faune par Tamar Rogoff (New-York)

Première journée du Symposium

Atelier autour des troubles de motricité

13h – 14h30 | ODD Ottawa Dance Directive
2 Daly, Suite 200
Gratuit | Inscription

INCRIVEZ-VOUS

“In the process, she has changed his view of himself and of his possibilities.”

New York Times

Tamar Rogoff voulait créer une nouvelle version de L’Après-midi d’un faune, pièce-phare de Vaslav Nijinski créée par les célèbres Ballets Russes de Diaghilev (1912). Elle choisit alors de travailler avec le jeune comédien Gregg Mozgala, atteint de paralysie cérébrale pour interpréter le faune. Tamar Rogoff a adapté ses techniques de création et d’enseignement à la condition physique de Gregg Mozgala et ce dernier a accepté de soumettre son corps et son esprit aux desseins de sa chorégraphe. Ainsi, ils ont ensemble réinventé leur pratique et leur propre existence.

Tamar Rogoff a dressé un programme d’exercices par lesquels les participants vont expérimenter avec une nouvelle approche face à la gestion de leur motricité. Comme M. Mozgala qui a appris à rompre avec des habitudes motrices engendrées par la paralysie cérébrale, les participants seront amenés à découvrir des parties de leur corps sur lesquelles ils n’avaient que peu de contrôle auparavant et qui peuvent être sources de réhabilitation motrice.

Cet atelier s’adresse bien sûr aux personnes atteintes de paralysie cérébrale, ayant des troubles de motricité, aux artistes de la danse ou du théâtre, aux représentants du milieu de la santé, ergothérapeutes, phytothérapeutes, aux universitaires et chercheurs.

Inscrivez-vous pour l’atelier, les places sont limitées: info@7a2g9abnpa.preview.infomaniak.website

« Libérez le corps et l’esprit »

Première journée du Symposium

14h45-16h30 | Club SAW | Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit

La danse offre un cadre, un univers, un espace, un temps pour regarder, observer, étudier et comprendre l’humanité. À travers cet art, l’être humain se révèle. »

Comment la danse peut-elle reconstruire les femmes et les hommes incarcérés? De plus en plus, au pays comme à l’étranger, des artistes et chercheurs travaillent en prison, en redonnant au geste un sens, qui pourra libérer le corps, l’esprit.

La professeure émérite en criminologie Sylvie Frigon de l’Université d’Ottawa est reconnue comme l’une cheffe de file dans cette pratique innovante. Chercheure investie, elle s’est rendue régulièrement en France, jusqu’en Nouvelle-Zélande, auprès des femmes Maori incarcérées, pour explorer cette nouvelle danse.

À travers:

« Well Contested Sites » 
Un film d’Amie Dowling (États-Unis), professeure d’art et de justice sociale, San Francisco University.

Professeure d’art et de justice sociale, San Francisco University, Amie Dowling a co-réalisé ce court métrage avec des artistes et des hommes prisonniers de père en fils sur le site de la célèbre prison d’Alcatraz. Leur film témoigne d’une nouvelle pratique humaniste au sein du système carcéral américain.

Réal: Amie Dowling & Austin Forbord Chor .Amie Dowling & Natalie Greene | San Francisco CA | 2013 | 13′ 15

« Sur ma peau » 
Un film de la Compagnie Humaine, Eric Oberdorff (France)

Ce film d’art réalisé en milieu carcéral avec les détenus de la Maison d’arrêt de Nice témoigne d’un processus de recherche artistique engagé.

Réal.: Eric Oberdorff | Chor.: Eric Oberdorff| France| 2017| 12’38

E_GO
Un film de Alimzhan Alan Sabir, Eric Cheung (Vancouver)

Comment rester soi-même quand tous ces miroirs démultiplient notre égo.

Réal.: Alimzhan Alan Sabir | Chor.: Eric Cheung|Canada|2018 | 2’49

“Sweatlodge Song” 
Un film d’Irène-Kimberly Valin-Awashish (Mashteuiatsh)

La passion de la danse et du chant permet à une jeune fille de traverser les épreuves difficiles de la vie. Ce court-métrage a été produit par Wapikoni Mobile.

Réal.: Irène-Kimberley & Valin-Awashish | Nation:Innue | Mashteuiatsh,Canada | 2018 | 4’15

À la fin de l’après-midi, le collectif d’auteurs dirigés par la professeure Sylvie Frigon lancera l’ouvrage « Danse, enfermement et corps résilients », publié aux Presses de l’Université d’Ottawa.

« Danse, enfermement et corps résilients »

Première journée du Symposium

Cocktail de lancement du livre de la professeure-titulaire et chercheuse en criminologie Sylvie Frigon, Université d’Ottawa

16h30 – 17h30 | Club SAW & Cour extérieure | Galerie SAW
67 Nicholas
Gratuit 

Dans cet ouvrage collectif dirigé la professeure Sylvie Frigon, la danse s’invite sur le devant de la scène pour répondre à des problématiques complexes comme la victimisation, la délinquance, la santé mentale et physique, et l’enfermement. 

Entouré d’inspirants co-auteurs tel Jacqui Young de la prison Sing Sing à New York et Christian Senechal, ex-Directeur Fondateur du Centre national de danse thérapie, ce document deviendra certainement une référence importante de recherche sur ce que le rituel de la danse peut offrir aux êtres victimes, abusés, abuseurs.

En présence d’une des collaboratrices, Jacqui Young.

« Laissez-moi aimer » avec Cécile Martinez (France)

Première journée du Symposium

Film-documentaire de Stéphanie Pilonna sur Cécile Martinez et son association Au nom de la danse

19h | Club SAW | Galerie SAW
67 Nicholas
Contribution volontaire | Passport

Acheter en-ligne

«(…) Met en lumière le destin de trois amis handicapés, persuadés qu’ils n’ont pas le droit à l’amour et à la reconnaissance. Tout change lorsqu’ils découvrent la pratique de la danse. L’expression artistique leur ouvre de nouvelles perspectives et les aide à prendre conscience qu’eux aussi, ont le droit de croquer la vie à pleines dents. »

Journal des femmes

Certaines initiatives et histoires mériteraient qu’on les expose au grand jour. Celles portées par l’association Au nom de la danse installée à Toulon (France) et dirigée par Cécile Martinez en fait incontestablement partie.

C’est après avoir invité son amie, Stéphanie Pillonca, la réalisatrice du film, que cette dernière a décidé de consacrer un documentaire pour mettre en lumière la si belle ambition de l’association de son amie: réunir et fédérer en dépit de toutes les différences. 

L’association promeut la pratique de la danse pour les personnes en situation de handicap, mais pas seulement, car elle met aussi en scène des chorégraphies de danse inclusive, fait plutôt rare dans le milieu de la danse.

Réal.: Stephanie Pillonca | France | 2018 | 52’

En présence de Cécile Martinez (Au nom de la danse) qui échangera avec le public après la projection. 

En complément de programme:

Rand()
Court-métrage de Veronika Akopova et Florian Goralsky (France-Russie)

Est-ce le hasard ou une série d’algorithmes infiniment complexes? Rand(), dont le nom désigne une commande informatique générant des résultats pseudo-aléatoires, plonge le spectateur dans un jeu au résultat imprévisible.

Réal.: Veronika Akopova, Florian Goralsky | Chor.: Veronika Akopova | Moscou, Russie | 2018 | 7’58

Imitation
Court-métrage de Matthieu Hallé (Ottawa)

Imitation (autoportrait) témoigne de la déshumanisation de l’être moderne et de son nécessaire besoin de Nature.

Réal.: Matthieu Hallé | Canada | 2015 | 8’02

À ne pas manquer

Atelier Tu mio corpo XI
avec Monique Léger (Acadie)

11 mars | 9h30-11h | Musée d’art & En ligne

L’atelier offert par Monique Léger est un « éveil au corps sensible » du public, qui assistera en salle ou en virtuel, en amont du spectacle de Tu mio corpo XI. Celui-ci vous permettra de vivifier doucement vos sens, et vous invitera pleinement dans le registre de vos sensations et de votre respiration.

La cinégraphie : l’arrêt sur image et le mouvement. Atelier de YAKO

12 mars | 10h-13h | Petit Théâtre du Vieux Noranda

YAKO ouvre ses carnets vidéos, où sont esquissées des recherches visuelles sur le mouvement, et présente quelques projets réalisés ou en cours de réalisation.

Dans un deuxième temps, un atelier permettra aux artistes de mettre en pratique différentes techniques photographiques (surimpression, slow shutter) ou d’animation (optical flow, morphing...) autour de la création de portraits « vivants ».

Thierry, Joséphine, Blanche
et autres danseurs du dimanche

Du 13 au 15 mars | 17h | En ligne

Découvrez trois documents porteurs d’espoirs avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang, à voir ou à revoir !
Habiter le mouvement : Un récit en dix chapitres de Béatriz Mediavilla (Rouyn-Noranda), Une jeune fille de 90 ans de Valeria Bruni Tedeschi & Yann Coridian Ichor (France) et Danser le printemps à l'automne de Philippe Chevallier & Denis Sneguirev (France).
(Disponibles durant 72h)